Pour célébrer les 5 ans du Seine-Marathon 76, nous donnons la parole aux personnes qui le façonnent. Jusqu’à la course, tu retrouveras des portraits de quelques acteurs qui ont participé aux 4 premières éditions dans des rôles bien différents.

Aujourd’hui, nous vous présentons Gabrielle Heloury, coordinatrice des signaleurs sur les courses du samedi soir. Avec son équipe, elle sera de nouveau sur le Seine-Marathon 76 cette année pour vous permettre de courir en toute sécurité. Nous avons eu l’occasion de lui poser quelques questions sur ses missions et son implication en tant que bénévole sur le Seine-Marathon 76.

Pour commencer peux-tu déjà te présenter ?

GH : Je m’appelle Gabrielle Heloury, j’ai 59 ans, je suis bénévole depuis des années dans toutes les associations que je fréquente. Faire du bénévolat c’est une façon de vivre. J’en fais aussi en tant que professeure de judo. Faisant partie de l’ASPTT, ça me paraissait logique que je sois sur le Seine-Marathon 76.

Je gère une équipe de signaleurs sur une portion du parcours du 5km Matmut #néspourbouger et du 10km de Rouen. Vu que ça fait quelques années, je commence à bien le maîtriser, ce qui est essentiel pour appréhender les dangers. L’important c’est avant tout la sécurité des coureurs et des spectateurs. Dans cette mission, on a la chance d’avoir la police municipale qui nous aide pour les situations plus délicates.

Toi qui as participé à l’ensemble des éditions, comment tu juges l’évolution du Seine-Marathon 76 ?

GH : Au fil des ans on sent une amélioration au niveau de la sécurité, on commence à être habitué à l’organisation donc nous sommes plus à l’aise. On sent aussi que les spectateurs sont ravis de retrouver la course tous les ans, ça commence à être une habitude. C’est une course très conviviale et familiale, on retrouve souvent les mêmes personnes qui sont heureuses de nous revoir et ça c’est très gratifiant pour moi et mon équipe.

Comment tu juges l’importance des bénévoles sur ce genre d’événement ?

GH : Sans bénévole on ne peut pas faire de courses, on ne peut pas sécuriser un parcours. Si on ne fait pas de bénévolat dans sa vie on ne fait rien. Si je participe à un événement, je serai contente d’avoir des bénévoles autour de moi pour que ce soit organisé. Moi qui suis dans le judo, la course à pied n’est pas mon sport mais je prends ça comme un échange. Il faut savoir aider tout le monde dans tous les sports.

Pour toi quelles qualités faut-il avoir pour être bénévole ?

GH : Il faut être sociable, ne pas compter ses heures, ouverts à tous, il faut que ce soit spontané, avec joie, dans l’esprit du sport finalement. On est souvent dans l’ombre mais on nous remarque quand même, le public est souvent reconnaissant.

Quel est le défi principal que tu as eu à relever sur le Seine-Marathon 76 ?

GH : Les Rouennais qui ne sont pas au courant de la course et qui veulent forcer le passage. Souvent il faut hausser le ton et faire comprendre certaines choses. Mise à part quelques détails, tout roule parfaitement, ça commence à être bien huilé.

Est-ce que tu as un bon souvenir ou un moment particulièrement gratifiant ?

GH : C’est simplement quand le public me remercie. Et même les coureurs nous disent merci, même juste un signe de main, un sourire c’est déjà ça et ça fait plaisir. Quand tu es dans le sport, tu es amené à faire du bénévolat donc tu sais être reconnaissant envers eux. Comme je disais, ce sont des échanges généreux.

Pourquoi tu conseillerais de venir sur le Seine-Marathon 76 en tant bénévole ?

GH : C’est d’abord aimer la convivialité, avoir la volonté d’encourager les coureurs. Quand tu es bénévole tu participes entièrement à la manifestation. C’est une expérience qu’il faut vivre.

Et en tant que coureur ?

GH : Je dirais soutenir ce qu’il se passe à Rouen, ça montre qu’il n’y a pas que dans les très grandes villes qu’il y a des courses bien organisées comme celle-ci. Il y a des performances mais aussi comme je disais c’est une course familiale et conviviale, c’est un bon mix. C’est aussi ouvert à tous, on voit des familles courir ensemble, des grands-parents, des personnes en situation de handicap et même des non-voyants avec des guides.

Qu’est-ce que ton expérience dans le judo a pu t’apporter sur une course comme ça ?

GH : En tant que professeure c’est déjà l’exigence, je suis très affirmative quand je donne des consignes et c’est assez important dans mes missions. Je peux aussi bien être compréhensive qu’exigeante, il faut avoir les deux versants.

Est-ce que tu as des attentes particulières pour la prochaine édition ou celles d’après ?

GH : Que ça dure le plus longtemps possible, simplement de plus en plus de participants. C’est une course accessible et le long des quais c’est toujours super sympa il n’y a pas trop de dénivelés. Ça permet aussi aux personnes de découvrir la ville et les communes aux alentours.

Si vous souhaitez rejoindre les équipes de bénévoles du Seine-Marathon 76, rendez-vous sur ce lien.