Pour célébrer les 5 ans du Seine-Marathon 76, nous donnons la parole aux personnes qui le façonnent. Jusqu’à la course, tu retrouveras des portraits de quelques acteurs qui ont participé aux 4 premières éditions dans des rôles bien différents.
Aujourd’hui, nous introduisons Pascal Bleuse, responsable du groupe des meneurs d’allure sur le marathon. Avec son équipe, il sera de nouveau sur le Seine-Marathon 76 cette année pour vous aider à atteindre vos objectifs. Nous avons eu l’occasion de lui poser quelques questions sur sa relation avec la course et son expérience sur le Seine-Marathon 76.
Peux-tu commencer par te présenter ? Quel est ton rôle au sein de ton groupe de meneurs ?
P.B : Je m’appelle Pascal Bleuse, grand passionné de running depuis maintenant plusieurs dizaines d’années. En ce qui concerne l’équipe, on est tous issus du groupe Marathon Addict, un groupe de coureurs que j’ai créé il y a 7 ans. Que des coureurs expérimentés qui jouent le rôle de meneur.
Le but étant d’aider les autres à atteindre leurs objectifs, c’est vraiment par plaisir et surtout c’est très gratifiant d’aider les autres, plus que de le faire pour soi. On est là depuis le début sur le Seine-Marathon 76 et on fait plusieurs autres marathons en France.
Pour toi qu’est-ce qui fait un bon meneur d’allure ?
P.B : Ce qui va faire un bon meneur d’allure, c’est déjà quelqu’un qui connaît très bien la distance du marathon, dans l’équipe j’ai des personnes qui ont fait plus de 50 marathons. C’est important pour avoir cette capacité d’être régulier du début à la fin, ce qui n’est pas forcément évident sur un marathon mais pour les meneurs c’est essentiel.
Il doit il y avoir une envie d’aider les autres pour atteindre leurs objectifs. Pour un meneur, son but n’est pas de battre son record, loin de là. Il est là pour conseiller, leur donner la cadence, en les motivant donc globalement des bonnes qualités humaines.
Quel est ton meilleur et ton pire souvenir sur le Seine-Marathon 76 ?
P.B : C’est assez simple ! Mon pire souvenir c’était sur la deuxième édition où j’ai dû abandonner et lâcher le groupe que j’accompagnais au 25 ème kilomètre. Après les deux dernières éditions, j’étais un peu blessé donc je l’ai fait en meneur 3h45 donc relativement tranquillement pour moi. Le meilleur souvenir c’est simplement le remerciement des gens à l’arrivée, c’est souvent ceux pour qui c’était le premier marathon, qui te disent merci, « sans toi je n’y serais pas arrivé ».
Quel serait ton parcours préféré du Seine-Marathon 76 ?
P.B : Le nouveau parcours plus urbain est plus sympa que celui des deux premières éditions, il y avait une montée très casse-pattes qui tuait tout le monde. On est quand même sur une épreuve plus roulante. Les bords de Seine sont très sympas et l’aire d’arrivée apporte aussi un aspect festif à la course. Ce sont des choses qu’il faut mettre en avant parce que ce n’est pas fait partout.
Pourquoi tu conseillerais de venir sur le Seine-Marathon 76 ?
P.B : Déjà c’est une course à taille humaine, ce n’est pas une usine comme ça peut être le cas sur certains. Le côté urbain du parcours me plaît pas mal. On y retourne à chaque fois avec beaucoup de plaisir, il y a une bonne ambiance avec les bords de Seine, c’est un bon ensemble.
Plus globalement, est ce que tu as des conseils à donner pour quelqu’un qui fait son premier marathon ?
P.B : La réussite d’un marathon c’est d’être sérieux dans sa préparation du premier jour d’entrainement jusqu’au dernier kilomètre de la course. C’est s’entraîner sérieusement, bien s’alimenter, bien boire à chaque ravitaillement. Et puis suivre le meneur ! Le meneur est la meilleure garantie d’arriver dans le timing qui est prévu.
Quelle est ta distance préférée, ton meilleur temps, ton meilleur souvenir de running ?
P.B : Ma distance préférée c’est le marathon, mon meilleur temps c’est 2h34. Et ensuite mon meilleur souvenir sur un marathon, c’est Paris 2023 où j’ai servi de lièvre à mon fils qui faisait son premier marathon où il a fait 2h57.
Pour finir, qu’est-ce que tu pourrais attendre de l’édition 2023 ?
P.B : Que je retrouve l’ambiance aussi sympa que les deux dernières années, je dis ça surtout pour l’aire d’arrivée et c’est vrai que le samedi soir il faut inciter les coureurs à venir voir les coureurs du 5 et du 10 en mangeant sur les bords de Seine. J’invite tout le monde à venir à Rouen !